l'impérialisme

Document N° 1 L’administrateur colonial français, Maurice DELAFOSSE, écrit en 1921 :’’si nous acceptons d’être francs vis-à-vis de nous même, nous sommes bien forcés d’avouer que ce n’est pas ‘’ la générosité ‘’qui nous conduit en Afrique. Tantôt nous voulions assurer des débouchés à notre commerce ou des ressources de matière premières à notre industrie, tantôt nous éprouvions le besoin de ne pas nous laisser devancer par des rivaux étrangers, tantôt nous étions mûs par le désir obscur et inconscient de procurer un peu de gloire ou de grandeur à notre patrie ,tantôt nous obéissons simplement aux caprices du hasard ou suivions la trace d’un explorateur ,parce que nous croyions ne pas pouvoir faire autrement .Et l’auteur conclut plus loin :‘’il est absolument que notre intervention soit pour les sociétés africaines une cause et un élément de progrès et de bonheur,sans quoi se serait la condamnation de toute tentative coloniale. (Tiré de l’Afrique française – renseignements coloniaux) Document N° 2 Devant les activités de Stanley (1876), le Portugal sentit qu’il allait perdre le Congo que jusque là il considérait depuis le temps de Diégo Cao et d’Alfonso comme son bien et la France, grâce à Savorgnan de Brazza, avait déjà remonté le cours de l’Ogoué et les régions environnantes. A qui reviendraient les boucles du Congo ? A la France, au Portugal, ou au roi des Belges ? La Grande Bretagne, cherchant avant tout la liberté du commerce, craignait les hauts tarifs pratiqués par la France, pencha pour le Portugal .Mais le Portugal sentant le terrain glissé, émit alors l’idée d’une conférence internationale .Bismarck saisit au vol cette occasion d’enlever l’initiative à la Grande- Bretagne, et ce fut la conférence de Berlin dont les travaux se tiennent le 15 Novembre 1884 et le 26 Février 1885. Jean SURET CAMALE (Extrait de Géographie – Civilisation – Histoire.) Document 3 Article 9 (…) La traite des esclaves étant interdite …chacune de ces puissances s’engage à employer tous les moyens pour mettre fin à ce commerce. Article 13 : La navigation des fleuves africains est et demeurera entièrement libre pour les navires marchands… Article 34 : La puissance qui dorénavant prendra possession d’un territoire sur les côtes du continent africain situé en dehors de ses possessions actuelles ou qui n’ayant pas eu jusque là ,viendrait à en acquérir ,accompagnera l’acte respectif d’une notification adressée aux autres puissances signataires … Article 35 : Les puissances signataires du présent acte reconnaissent l’obligation d’assurer dans les territoires occupés par elles, sur les côtes du continent africain, l’existence d’une autorité suffisante … Extrait de l’acte général de Berlin (15 Novembre 1884 – 26 Février 1885).

Commentaires

Unknown a dit…
Très belle initiative